Le journal, La Provence, a, dans son édition du 19 mai, fait état dans un article intitulé « Vieux port et Estaque : le PS en caustaud (sic) » de données chiffrées qui semblaient provenir de sondages concernant les 4e et 7e circonscriptions des Bouches-du-Rhône. Le 30 mai, dans un article intutilé « La Gauche tous azimuts sur ses terres nouvelles » Marseille Hebdo publiait également des données chiffrées contradictoires entre elles, paraissant provenir de deux sondages distincts.
Faute de s’être assurés de l’existence même de ces sondages, La Provence comme Marseille hebdo auraient dû s’abstenir de publier de telles données.
La commission des sondages qui n’a pu elle-même vérifier ni la régularité ni même l’existence de ces prétendus sondages souhaite mettre en garde les électeurs des circonscriptions en cause contre une possible manipulation. Elle rappelle que ne peuvent être regardées comme sondages que les études dont les résultats portent sur l’ensemble des candidats en lice et dont la publication est accompagnée des mentions prévues à l’article 2 de la loi du 19 juillet 1977, à savoir :
- Le nom de l'organisme ayant réalisé le sondage ;
- Le nom et la qualité de l'acheteur du sondage ;
- Le nombre des personnes interrogées ;
- La ou les dates auxquelles il a été procédé aux interrogations ;
- Une mention indiquant le droit de toute personne à consulter la notice prévue par l'article 3 de la même loi.